Or, le moteur diesel est un mythe : seuls ses avantages seront mis en exergue alors qu’une quantite non negligeable de defauts restent latents.
Sa surcote dans le marche de l’occasion entre autres montre que le marche n’est pas organique, mais gonfle avec des stereotypes. Et tel bien mythe, une apogee est ineluctable. Le diesel entamerait-il une phase de declin ?
Lexus, rare marque ne proposant (plus) d’offre diesel dans sa gamme.
Un marche sature
Environ 60% des vehicules francais carburent au diesel et les ventes de vehicules diesels depassent les 70% de part de marche en 2012 apres des pointes avoisinant nos 80% : la France tient un double record mondial regrettable. Pourtant ce type de motorisation degage nombre de defauts. Tout d’abord, par rapport i la conduite, bien que puissant au demarrage et en reprise du a le couple moteur plus puissant qu’une motorisation essence, le diesel emet votre son peu rejouissant et se montre limite dans les tours. D’autres griefs par rapport i l’utilisation paraissent a attribuer au diesel, mais ces remarques seront Afin de bon nombre masquees par le mythe dieseliste :
-« Le diesel ne pollue nullement » : il rejette certes moins de CO2, cependant l’ecart de consommation (et subsequemment d’emission de CO2) entre moteurs diesel et essence diminue, du fera que les constructeurs aient davantage investi en R&D via ce premier des moment passes. Maintenant arrive au seuil de maturite technologique, le diesel est delaisse au niveau de la R&D au profit de l’essence, surtout chez Volkswagen comme le confirma le P-DG lors d’une recente conference comptables. De surcroit, il ne faut omettre le fait que le diesel rejette plethore de particules plus ou moins toxiques tel que le dioxyde d’azote. Un moteur qui ne se revele pas si « ecologique » en somme. Enfin, le raffinage du diesel pollue beaucoup davantage que celui de l’essence : son « bilan CO2? global (ndlr: du puir a la roue), argumentaire commercial de vendeurs de tapis, tombe des lors en desuetude.
-« Notre diesel est plus fiable ». Initiative totalement factice ; le diesel detient une fiabilite equivalente aux motorisations essences tant sur la longevite que sur la specialite des pieces, ainsi, de surcroit, offre 1 cout a l’entretien equivalent voire superieur en dessous du seuil des 100.000 km. Seul le cout a l’usage se revele attrayant pour le diesel, ainsi, ce du a une fiscalite avantageuse dont l’avenir parai®t compromis. Aucun avantage donc.
Car effectivement, le mythe dieseliste depasse J’ai sphere de l’automobiliste : il constitue une affaire d’Etat. Les constructeurs automobiles tricolores et nos gouvernements successifs ont incite l’emergence du diesel, afin d’acquerir 1 avantage concurrentiel vis-a-vis des concurrents etrangers (avantage financier concernant l’Etat). Les resultats commerciaux de nos constructeurs nationaux montrent l’imperfection de votre strategie. Avec une telle politique, le marche fut completement desorganise et coute depuis son avenement supprimer senior friend finder, une fortune a l’Etat. Bonus-malus recemment (paroxysme de l’incoherence de cette strategie), ou bien importation massive de gazole face a une surcapacite d’essence pesant concernant la balance commerciale de de grandes annees. Il ne faudrait oublier aussi que le raffinage du gazole apporte une pollution atmospherique beaucoup plus considerable que le raffinage de l’essence a quantite equivalentes. Desormais, la posture lobbyiste desavantageuse des constructeurs nationaux face a Total comme, couplee au deficit budgetaire francais, inverse la balance et incite le gouvernement a reequilibrer le tir en supprimant nos avantages fiscaux du diesel…sans des reverser i propos des motorisations essences, hurle oblige. Quand l’industrie automobile francaise en pleine hurle structurelle, ne va etre plus, les dirigeants comprendront que le matraquage fiscal opere auparavant au nom en pi?te financiere conjoncturelle aura acheve le marche francais comme l’en atteste ce specialiste de BFM TV en mars dernier:
Reorientation des constructeurs francais
Situes dans une impasse conjoncturellement parlant, PSA et Renault reorientent un strategie. Toyota paria sur l’hybride, strategie qui lui reussit mieux que le diesel Afin de des francais en lui conferant une image de professionnel via un marche de niche.
Renault parie pour le court terme concernant le downsizing des moteurs essences qui consiste a reduire J’ai cylindree des moteurs en fournissant un turbo Afin de pallier la perte de puissance. Ainsi que PSA, le constructeur au losange developpe donc des moteurs trois cylindres i la place des quatre habituelles afin de diminuer la consommation des moteurs essences, Afin de un cout de production et consequemment un prix inferieur. Volkswagen detient une avance assez considerable sur ce secteur des motorisations essences nouvelle generation avec notamment la coupure de deux des quatre cylindres Quand ces dernieres sont minimum sollicitees : une telle strategie constitue l’une des raisons de son succes.
Sur le possible et long terme, PSA se lance au sein d’ l’hybrid-air, motorisation hybride essence fonctionnant avec une pompe a air a la place d’une motorisation electrique davantage onereuse. Renault s’engage au pari plus risque de l’electrique qui pourrait etre compromis du fait d’un reseau d’approvisionnement embryonnaire et couteux a mettre en place par l’Etat, en pi?te financiere, meme si l’innovation apporterait croissance economique suivant le cycle de Schumpeter pourtant si chers a nombre de bureaucrates.
Repartition des ventes de vehicules selon le type d’energie, 2012.
Quoi qu’il en soit, le diesel ne fait plus partie des orientations R&D des constructeurs automobiles, etant arrive a un seuil de maturite, et cela signe le entree en phase de declin. Il sera rattrape via le court terme par nos motorisations essences, offrant analogues offres pour moins cher, et par d’autres energies sur le long terme. Surement via l’hydrogene, energie d’avenir Afin de laquelle des constructeurs francais detiennent 1 triste retard en terme de R&D vis-a-vis des constructeurs d’outre-Rhin.