Par jpfritz Chroniqueur sciences
LE PLUS. Faire des bambins avec son cousin, ca vous choque ? Et pourtant, une etude vient de demontrer que la consanguinite n’etait nullement une mauvaise chose, mieux, elle augmenterait les chances de survie. Faut-il revoir nos positions morales ? Votre cousin est t-il votre futur mari ? Le decryptage de Jean-Paul Fritz, notre contributeur.
Edite avec mfenestraz Auteur parraine par benoitraphael
Une etude a montre que la consanguinite n’etait pas une mauvaise chose. (POUZET/SIPA)
Faire des bambins avec ceux qui nous ressemblent, y compris sils font partie en famille Est-ce un travers a eviter, ou au contraire une bonne strategie de survie de lespece ?
Au moment oi? la morale et J’ai science vont au aussi sens, cest enfantin, mais bien nest pas si simple quand les deux sopposent.
Notre consanguinite ne pourrait i?tre nullement si risquee
Si au cours des prochaines vacances vous vous rapprochez quelque peu trop dun cousin ou dune cousine, faut-il concernant autant paniquer et couper des ponts ? Pas toujours.
Les dangers une consanguinite ont fera lobjet, depuis tres un certain temps, dune litterature scientifique abondante. Pourtant, les dangers soulignes d’la procreation entre parents amis sont aujourdhui contrebalances par des etudes qui tendent a demontrer linverse.
De quoi faire taire certains mauvais proces dans larene politique, peut-etre.
Plus on reste proche, plus on survit
En etudiant des societes de petites dimensions, une equipe de chercheurs americains ses t apercue quen fonction du type de societe, les chances de survie d’la descendance dependaient d’une proximite genetique des parents.
Plus precisement, en communautes de chasseurs-cueilleurs, les epoux qui ont un lien de parente ont moins de descendants, aussi quau contraire, dans des societes agricoles plus sedentaires, le nombre denfants survivants atteint des niveaux importants pour des couples qui sont apparentes. Cette etude, publiee mercredi dans la revue scientifique Biology Letters , a porte via 46 communautes et 12.439 mariages.
Un plus grand succes reproductif
“Cest une decouverte contre-intuitive quune plus grande proximite des epoux soit associee a 1 succes reproductif plus grand dans plusieurs societes humaines”, declarait lun des auteurs.
Dans ces societes sedentaires, il semblerait aussi que plus il y ait de mariages dans la meme famille, et plus les benefices en terme de nombre denfants soient consequents.
Pour Drew Bailey, ia pourrait sexpliquer avec claque que les societes sedentaires sont davantage susceptibles davoir des ressources transmissibles a la descendance, et quun groupe familial a toutes les liens resserres pourrait etre plus a-meme de couvrir ses membres et ses ressources communes.
A linverse, les societes nomades auraient interet a faire partie dun groupe plus large.
Consanguinite = fertilite
Ce nest gui?re la premiere fois quune recherche est effectuee via votre sujet. Deja en 2008, une etude islandaise publiee dans la revue Science avait fait l’intermediaire entre un certain degre de consanguinite et la fertilite des couples.
En analysant les donnees des couples de lile nes entre 1800 et 1965, les chercheurs avaient enfile en evidence “une association positive significative entre parente et fertilite avec un plus grand succes dans la reproduction pour nos couples de cousins aux troisieme et quatrieme degres”.
Un melange optimal, suivant les auteurs de letude, puisquil eliminerait les problemes de consanguinite entre cousins germains tout en evitant egalement les incompatibilites genetiques possibles entre individus trop eloignes.
Votre conjoint vous ressemble ? C’est normal
Une nouvelle etude, publiee lundi dans Proceedings of the National Academy of Sciences, va meme i nouveau plus loin : il semblerait que lon tende a designer son conjoint par rapport i similarites genetiques.
Mes chercheurs ont etudie le genome dun echantillon representatif dadultes americains blancs (et non-hispaniques), comparant la similarite genetique entre couples maries via rapport au demeure en population. Il en ressort des preuves daccouplement par selection genetique, qui, s’il est sensiblement plus faible que laccouplement par similarite deducation, nen est jamais moins vrai.
Inconsciemment, nous choisirions donc les partenaires par similarites plus que avec differences
Les mariages doivent-ils rester dans la famille ?
Ce ne pourrait i?tre de l’ensemble de manieres jamais un phenomene nouveau : Robin Fox, professeur danthropologie a luniversite de Rutgers (USA) cite par Discovery Magazine, explique quil est fort probable que 80% de lensemble des mariages de lhistoire aient eu lieu entre seconds cousins, ou plus copains
Alors, des mariages doivent-ils rester dans la famille etendue ? Une partie d’une reponse reside probablement en conceptions philosophiques (ou religieuses) necessaires. La science, cette dernii?re, nous montre du doigt que des accouplements pourraient quand aussi etre sous influence.
“Qui se ressemble, sassemble”: la sagesse populaire aurait-elle un coup encore le dernier mot ?
Le site de Jean-Paul Fritz sur le website du “Nouvel Obs” : Chronique de l’Espace-Temps”
https://datingmentor.org/fr/ilove-review/
Des etudes nouvelles ont montre egalement qu’on pourra raconter n’importe quoi, puis peu de temps apres dire exactement le contraire, ainsi, enfin, si necessaire justifier l’article avec : “ah mais attendez, j’ai jamais dit ca !”. Bravo a Jean-Paul Fritz Afin de son humour au 3eme degre .
Mon propos n’est jamais moral mais plutot du cote medical ; Manque trop de cet avis : d’autres etudes montrent que la consanguinite facilite malheureusement la propagation des tares(sans effet hors consanguinite): maladies cardiovasculaires, maladies genetiques, maladies psychiatriques, affection des os, Plusieurs articulations, aplasie. Ceci est donc prouve dans la presse specialisee. Des lors je comprends que l’integralite des avantages cites plus hauts (fertilite accrue, et autres) ne sont qu’ephemeres car : un coup l’enfant ne il ne mettra pas environ quelques mois avant de developper les premiers symptomes Afin de enfin soit etre condamne a prendre un traitement a life, soit malheureusement mourir entre 0 et 30 annees. Donc l’ensemble de ces “bienfaits” argumentes ne semblent que tromperies, n’oublions gui?re que l’essentiel tout d’un etre humain qui se developpe est de VIVRE le plus un moment possible et avec la meilleure sante possible, du moins pendant les 50premieres annees. J’appellerai donc ceci une sorte de mise-a-mort programmee, et sirement un grand manque de responsabilite des parents. Apres bien l’adoption reste une belle solution Afin de des mariages consanguins, Il existe tellement de bambins abandonnes et en bonne sante en manque de parents.
bravo ! cela me rassure devant telle ineptie une part du blogger tel quoi le autre obs peut diffuser n’importe nawak ! Cela reste drole celui-la, il lit des textes scientifiques sans des critiquer : pfff ! ca souleve des questions d'”influence”.