Judith Duportail est l’autrice du livre « L’amour sous algorithme », qui fait la lumiere sur les facteurs invisibles qui orientent la vie amoureuse De surcroit en plus de gens.
Encore outre personnes paraissent amenees a rencontrer un partenaire sur des e-boutiques de rencontre – c’est deja l’eventualite de pres de 30 % des Americains et Americaines. C’est une mise en relation qui passe via l’evaluation, l’opacite et la dependance, explique Judith Duportail, autrice du livre L’amour sous algorithme.
L’Agence France-Presse (AFP) a procede a un entretien de type questions/reponses avec Mme Duportail afin d’en savoir plus i propos des dessous des algorithmes qui orientent la vie amoureuse Sans compter que outre gens.
AFP : Est-on vraiment libre de l’ensemble de ses choix i propos des sites de rencontre?
Judith Duportail : “,”text”:”Quand on se connecte dans une application de rencontre, les profils qu’on voit paraissent selectionnes Afin de nous. Ce n’est pas forcement une mauvaise chose. Mais j’ai decouvert lors de mon enquete sur Tinder qu’on y est evalue en fonction de 1 niveau catholic singles de \”desirabilite\”, notre niveau d’etudes et notre niveau de revenus, Afin de ensuite etre montre a Quelques profils et pas a d’autres.”>>” lang=”fr”> si on se connecte sur une application de rencontre, les profils que l’on voit sont selectionnes Afin de nous. Ce n’est pas toujours une mauvaise chose. Mais j’ai decouvert lors de mon enquete sur Tinder que l’on nous evaluait d’apri?s un niveau de “desirabilite”, une niveau d’etudes et notre niveau de revenus, afin que notre profil soit ensuite montre a quelques personnes et nullement a d’autres.
Le systeme de jumelage de Tinder, sous brevet, etait 1 systeme de classement ou l’application fait en fai§on de coder des paires dans lesquelles l’homme est superieur a la femme. Il presentait aux femmes des profils d’hommes soit plus ages, soit ayant fera plus d’etudes, soit ayant davantage de tunes.
On doit mentionner que Tinder affirme avoir abandonne votre systeme de type « classement Elo ». Dans un billet de blogue publie apres la parution du livre de Mme Duportail, l’entreprise assure qu’un des facteurs determinants est dorenavant la proximite geographique.
AFP : En quoi connaitre la recette de l’algorithme est-il important?
JD : si on voit les projections effectuees par les experts, a terme, une majorite des couples se rencontrera dans le monde de demain via l’entremise des applications mobiles. Notre maniere dont vont i?tre calibres ces algorithmes va determiner qui vous allez accoster, qui vous avez le droit d’aimer, de toucher. Ca a des consequences immenses.
« Di?s Que vous buvez du Coca-Cola, la recette reste secrete, mais Il existe quand meme une autorite qui est allee verifier que i§a n’allait nullement vous empoisonner. »
— Une citation de Judith Duportail, autrice de L’amour sous algorithme
Dans la situation des algorithmes des applications de rencontre, absolument personne n’est alle verifier que cela respecte l’egalite entre des hommes et ces dames, entre nos Noirs et les Blancs, entre nos gens homosexuelles et heterosexuelles. Ou que i§a respecte notre dignite tout seulement.
AFP : Ces applications cherchent aussi a garder un clientele le plus longtemps possible. Comment font-elles?
JD : Elles utilisent surtout le mecanisme d’la recompense aleatoire Afin de creer la dependance, le meme qui est utilise sur Facebook et Instagram. Ce mecanisme a d’abord ete modelise via des souris.
“,”text”:”On te prend plusieurs souris et on un donne quelques leviers. Un Plusieurs leviers, lorsqu’actionne, un donne de l’eau ou a manger; un deuxieme levier ne donne pas grand chose, et un troisieme est aleatoire; [les souris] ne savent pas votre qu’elles auront.”>>” lang=”fr”> On te prend plusieurs souris et on leur donne diverses leviers. Un Plusieurs leviers, lorsqu’actionne, un donne de l’eau ou a manger; votre deuxieme levier ne donne que dalle, ainsi, un troisieme est aleatoire; [les souris] ne savent nullement ce qu’elles auront.
Quand on ne sait nullement votre que celui-ci y a derriere le levier, on y retourne sans cesse. C’est le mecanisme des machines a sous. C’est diablement efficace dans notre cerveau. Chaque fois que vous rallumez [une application de rencontre], on voit 1 “peut-etre”. Maintenant, les personnes qui utilisent Tinder y passent en moyenne 45 minutes par jour.
AFP : que font ces applications avec nos informations?
JD : Vos renseignements personnelles vont pouvoir etre partagees avec des partenaires commerciaux et publicitaires. L’ONG allemande Tactical Tec a decouvert qu’il y a des sites qui achetent des precisions des applications de rencontre.