Plusieurs correspondances digitales qui s’essoufflent, des premiers rendez-vous decevants.

Plusieurs correspondances digitales qui s’essoufflent, des premiers rendez-vous decevants.

A l’ere des applications de rencontre, on parle facilement de «dating burnout», soit la fatigue et la lassitude que pourra occasionner l’usage frequent des plateformes.

Deux pros nous eclairent.

Pour la therapeute de couple et sexologue specialisee en relations amoureuses Patricia Fisch, les plateformes de rencontre ne doivent jamais remplacer la realite mais l’enrichir. Si on des utilise sans attente, avec ouverture d’esprit et authenticite, en clarifiant des envies sans remplacer de cap, elles ont la possibilite de ouvrir des horizons.

Le premier match nous ghoste, le second reste votre faux profil, le troisieme nous bombarde de messages sans jamais proposer de rendez-vous. A l’ere de Tinder, renflouee par la pandemie, nos correspondances digitales i  propos des sites de rencontre s’eternisent, si beaucoup que meme Emily Dickinson aurait fini avec catapulter sa plume par la fenetre, extenuee. En decembre 2022, la plateforme atteignait les dix millions d’utilisateurs payants, depassant ses collegues Bumble ou Hinge.

Ainsi, face a 1 si large choix (d’apps ainsi que profils) les celibataires cherchant a denicher Notre perle rare dans ces plateformes ne savent plus ou apporter d’une tete, au point d’evoquer le dating burnout. Ce terme, frequemment utilise au sein des medias anglo-saxons, designe l’epuisement, la lassitude et aussi le desespoir que peuvent ressentir les abonne-e-s des e-boutiques de rencontre. Qui d’entre nous n’a jamais prononce ou entendu des phrases telles que «C’est toujours la aussi chose», «Je n’en peux plus de ces apps» ou «Je ne vais jamais trouver la bonne personne», avant de se remettre a swiper avec tout autant de frenesie? Une veritable addiction, semblable a celle que pourront induire TikTok ou Instagram.

En tout cas, ce thi?me ne manque aucune faire parler: le 26 janvier 2022 paraitra De l’ame s?ur a Tinder: et si les reseaux sociaux nous empechaient d’aimer? (Ed. Larousse), signe d’une philosophe Eliette Abecassis. Du cote des expert-e-s suisses, le constat est le meme: la therapeute de couple et sexologue specialisee en relations amoureuses Patricia Fisch remarque principalement que depuis deux annees, des personnes souhaitant rencontrer l’amour et vivre une relation durable ont des difficultes a tomber sur un-e mari sur ces plateformes de rencontre.

Bonne nouvelle: il existe toutefois des pistes pour mieux comprendre et d’eviter le fameux dating burnout.

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Un focus plus grand dans le rejet

Cela ne parait jamais etonnant que d’apri?s l’usage qu’on en fera, Tinder et ses rivaux ne s’averent pas toujours benefiques Afin de notre sante mentale. Selon la coach de life specialisee dans l’amour Sandy Kaufmann, leur fonctionnement nous mene a accorder davantage d’attention aux messages negatifs: «La sensation de rejet est inevitable et decuplee sur ces plateformes, explique-t-elle. Lorsqu’on se deniche notamment dans un bar, on remarque davantage les personnes qui nous regardent, qui interagissent avec nous. Or, sur les plateformes sur internet, c’est tout l’inverse: on se focalise concernant celles qui nous ignorent ou cessent de nous repondre.» Voila qui est loin de flatter notre ego, deja rendu vulnerable via notre simple presence via ces plateformes. D’autant plus que, tapies derriere leur ecran, quelques gens ne se revelent jamais sous leur meilleur jour.

Par ailleurs, Patricia Fisch remarque que, sur les sites de rencontre, nous ne choisissons que rarement des matchs sur la base de criteres relatifs a une compatibilite de caracteres. Effectivement, l’algorithme nous presente toujours le aussi genre de profil et, au premier abord, l’on se base sans probli?me concernant l’apparence physique. J’ai professionnel explique ainsi avoir accompagne diverses jeunes couples s’etant rencontres sur une telle application, convaincus d’etre faits l’un Afin de l’autre mais incapables de s’entendre vraiment. Dans ce genre de situation, constate-t-elle, il est difficile de comprendre via quelles bases se fonde un relation: bien que Tinder les ait tout de suite enfile en relation, ils n’avaient pas les memes styles, ni Notre meme maniere de voir la vie, ou constataient que leur life sexuelle ne fonctionnait gui?re. Comme si chacun essayait d’effectuer entrer l’autre dans une case, en projetant concernant lui ses attentes, sans ecouter sa propre boussole interieure.

Tinder et compagnie nous presentent donc autant de possibilites que de manieres d’effectuer fausse route. Alors De quelle fai§on eviter ce qui?

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Rester fidele a soi-meme

Ainsi que le rappelle Notre sexologue, jamais la totalite des usagers des applications ne sont a l’affut de la relation longue. Quelques gens utilisent une telle plateforme dans le simple but de flirter, en maintenant une certaine distance, cela ne pose pas de probleme tant que une telle intention est claire. Or, pour des gens qui se connectent dans le but de rencontrer un-e mari, la therapeute de couple souligne l’importance de reflechir a son reglage interne, plutot que de se focaliser concernant une checklist negative. Indeniablement, c’est courant, surtout apres plusieurs vecus negatifs, de se concentrer i  propos des caracteristiques qu’on ne veut plus jamais tomber sur chez un individu. Mais plutot que de penser a ce qu’on ne veut plus, il convient de clarifier avec soi-meme l’experience qu’on desire vivre. Ensuite, principal est de s’y tenir.

De une telle maniere, lorsqu’on veut vivre une relation mais qu’une personne nous explique qu’elle n’est interessee que avec une aventure sexuelle, Cela reste frequent d’hesiter, de se dire qu’on est quand aussi curieux-se de rencontrer notre match. Dans cette categorie de situation, Patricia Fisch conseille de rester fideles a nous-memes: si le webmaster montre, dans sa maniere d’echanger, qu’elle ne requi?te gui?re la meme experience que nous, mieux coi»te passer une chemin. Ca n’est pas toujours facile mais, pour notre experte, il ne sert a rien de perdre un moment juste parce qu’on a l’impression qu’on n’a gui ?re le choix ou par espoir que l’individu changera d’avis en cours de route.

De son cote, Sandy Kaufmann evoque egalement l’importance de se montrer authentique: «Il convient aussi de se demander avec quel etat d’esprit on aimerait se lancer, precise-t-elle. Lorsqu’une personne que j’accompagne m’explique que ses conversations sur Tinder s’averent insipides et demoralisantes, je lui demande ce qu’elle voudrait tomber sur concernant ces applications. Si la reponse reste pourquoi pas le plaisir et l’enthousiasme, alors pourquoi ne pas lancer des sujets de conversation qui suscitent ces emotions-la en nous?

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