« Partir a l’etranger, c’est partir a la rencontre de l’autre mais aussi de soi, on y decouvre et y apprend tellement… qu’on en revient change a jamais, peu importe la duree, c’est quelque chose qui marque profondement.
Le stage ERASMUS dans le cadre de la mobilite https://datingranking.net/fr/tinder-review/ internationale de 2eme annee est un atout majeur de la formation. Saisir cette opportunite a ete le meilleur choix de ma vie. Cela m’a permis de m’ouvrir au monde et d’avoir un regard nouveau sur ma formation, m’aidant surtout a preciser quelle future professionnelle je souhaitais etre. »
« L’Horizon ne propose pas seulement une formation professionnelle continue dans un catalogue mais prend le temps d’ecouter et d’echanger avec son commanditaire pour orienter, derouler, organiser la formation, de facon a ce qu’elle reponde au mieux aux attentes, a la problematiques ou au contexte dans lesquels elle s’inscrit et, le cas echeant, proposer le formateur le plus adapte a la situation. »
Il se lance alors a corps perdu dans toutes sortes d’aventures et de collaborations, car il vit pour l’ecriture et n’est jamais en mal d’inspiration
Selon ses notes personnelles, Boris Vian commence a ecrire a l’age de 23 ans, soit en 1943. A cette periode et parallelement a son metier d’ingenieur, il s’essaie avec ses freres, son epouse Michelle et son ami Jacques Loustalot dit Le Major a differents exercices sous forme de contes, de saynetes ou de bout rimes.
Il se lance en ecrivant un premier roman Troubles dans les Andains qui ne le satisfait pas. Il a ses entrees chez Gallimard et connait bien Raymond Queneau, qu’il presente au jeune Boris.
Celui-ci croit en la consecration mais dechante rapidement car certains membres du jury du Prix de la Pleiade de Gallimard ne soutiennent pas son nouveau roman, L’ecume des jours , qui paraitra en avril 1947, alors que J’irai cracher sur vos tombes , son pastiche de roman noir americain, sort en novembre 1946.
Il recidive avec Vercoquin et le Plancton et a l’occasion d’une rencontre avec Raymond Queneau, le roman sera publie en 1947 chez Galliille Vian n’est autre que Jean Rostand, fils d’Edmond et eminent biologiste
La production de Boris Vian est phenomenale, il sillonne Saint-Germain-des-Pres la nuit et ecrit le jour, ne dormant que tres peu. Mais il n’avait pas prevu les choses tourneraient ainsi : le scandale de J’irai cracher sur vos tombes stigmatise le jeune auteur dans un role qui ne lui deplait pas un court temps puis lui pese serieusement. Trop tard, les des sont lances. Afin de ne pas se donner tout a fait tort, il enchaine sous les deux plumes et presque simultanement l’ecriture de L’automne a Pekin , Les morts ont tous la meme peau , Et on tuera tous les affreux , Les fourmis , L’herbe rouge , L’equarrissage pour tous , Elles se rendent pas compte et esquisse son futur Arrache-c?ur .
Il poursuit notamment un genre qui lui va bien, rapide et direct : la nouvelle, dont emergeront Les fourmis , Le loup-garou ou encore Les chiens, le desir et la mort . Il publie egalement des Chroniques du menteur dans la celebre revue de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir Les temps modernes, ainsi que des dizaines d’articles reprenant les dernieres parutions de disques et comptes-rendus de concerts de jazz, presentes notamment dans Jazz-Hot fonde par Charles Delaunay, fils du celebre couple de peintres, Robert et Sonia Delaunay, et dans le journal Combat, alors dirige par Albert Camus.
Malgre les appuis de Queneau et Sartre, qui fait paraitre notamment dans Les temps modernes plusieurs chapitres de L’ecume des jours , Boris Vian restera sur la touche entre ecriture et musique. Le monde des arts est en train de subir de grandes transformations mais l’intelligentsia en place n’est pas prete a ceder sa place.